Marc Nagels

Mes recherches sont ancrées au croisement de la théorie sociale cognitive et de la conceptualisation dans l’action et mes terrains sont localisés en santé publique, sans pour autant exclure d’autres terrains. Mon approche pluridisciplinaire vise à conforter la place du sujet et de son « pouvoir d’agir » au sein de la perspective essentiellement ergonomique et cognitive qui est celle de l’analyse de l’activité. Depuis ma thèse, je construis progressivement un modèle sociocognitif de la compétence : « la maîtrise des usages professionnels ». Je cherche à rendre compte d’une phénoménologie de la compétence à travers ses dimensions individuelles, comportementales et sociales. Le sujet dispose de ressources cognitives, auto-efficacité et clairvoyance normative, pour se positionner stratégiquement dans son environnement et construire son pouvoir d’agir. Plus récemment, j’ai pu constater combien les milieux du soin évoluent face aux problématiques d’éducation et d’émancipation des patients. L’éducation thérapeutique du patient (ETP) constitue un terrain d’observation privilégié de ces tendances. Je note que le Nord-Pas-de-Calais a toujours été un précurseur en matière de promotion et d’éducation à la santé et que l’ETP y est largement développée. Considérant que l’ETP est une sorte d’archétype de ce que l’ergonomie désigne sous le terme de relation de service, je propose de faire évoluer les méthodes d’analyse de l’activité. Il s’agit de solliciter le patient, conjointement avec le professionnel, pour mieux comprendre la relation de service, ses déterminants interactionnels, ses processus langagiers et ses effets éducatifs en termes d’auto-soins.

Mes recherches sont ancrées au croisement de la théorie sociale cognitive et de la conceptualisation dans l’action et mes terrains sont localisés en santé publique, sans pour autant exclure d’autres terrains. Mon approche pluridisciplinaire vise à conforter la place du sujet et de son « pouvoir d’agir » au sein de la perspective essentiellement ergonomique et cognitive qui est celle de l’analyse de l’activité. Depuis ma thèse, je construis progressivement un modèle sociocognitif de la compétence : « la maîtrise des usages professionnels ». Je cherche à rendre compte d’une phénoménologie de la compétence à travers ses dimensions individuelles, comportementales et sociales. Le sujet dispose de ressources cognitives, auto-efficacité et clairvoyance normative, pour se positionner stratégiquement dans son environnement et construire son pouvoir d’agir. Plus récemment, j’ai pu constater combien les milieux du soin évoluent face aux problématiques d’éducation et d’émancipation des patients. L’éducation thérapeutique du patient (ETP) constitue un terrain d’observation privilégié de ces tendances. Je note que le Nord-Pas-de-Calais a toujours été un précurseur en matière de promotion et d’éducation à la santé et que l’ETP y est largement développée. Considérant que l’ETP est une sorte d’archétype de ce que l’ergonomie désigne sous le terme de relation de service, je propose de faire évoluer les méthodes d’analyse de l’activité. Il s’agit de solliciter le patient, conjointement avec le professionnel, pour mieux comprendre la relation de service, ses déterminants interactionnels, ses processus langagiers et ses effets éducatifs en termes d’auto-soins.