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Yves Girault

Professeur émérite UMR PALOC, Département "Homme et Environnement" Museum national d'Histoire naturelle, Paris. Membre émérite Centre de recherche en éducation et formation relative à l'environnement et à l'écocitoyenneté de l'Université du Québec à Montréal.
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Présentation

**Major positions:** - Professor of Museology (Sciences of Information and Communication/ Education), National Museum of Natural History (noted MNHN) - Deputy Director of UMR 208 Patrimoines locaux MNHN/IRD, since January 2012 to July 2016 - Director of Service of Education and Cultural Mediation, National Museum of Natural History, 1994-2000 - Professor, Montreal University, 1989/1993 **Research** - Scientific Director of European program RISE, H2020 (science excellence): Geoparks, Heritage, Education and Sustainable Development an Innovative Methodology for Southern Countries. Case Study in Morocco (Atlas Mountains, Marrakech), 2015/2018 - Coordinator of the axis: "Characterizing supports and barriers to ESD for school use of museums" in project ANR 08 -BLAN0135-04.2008/2012 "ESD: support and barriers" - Member of the Scientific Board of the International Joint Laboratory Water Heritage (LMI PATEO ) created in 2012 - Regular Researcher at Research Centre for Education and Training on Environment and Eco-citizenship. UQAM, Montreal, Quebec, Canada - Member of the Scientific Committee in the International Francophone Network of Research on Environment Educational since 2011. **Teaching** - Director of Master program Museology, National Museum of Natural History, 2000 to 2014 **Responsibilities for international scientific journals** - Co-chief Editor of International Journal of Geoheritage ands Parks, Beijing Normal University, China (2017-2020) - Member of the executive committee of journal *Éducation Relative à l'Environnement : Regards - Recherches - Réflexions*, University of Québec, Montréal, since January 2013 - Co-editor-in-chief of journal *Recherches en Didactiques des Sciences et des Technologies* (RDST), 2010-2012 - Co-editor-in-chief of the journal *Aster* (INRP) 2006-2009 - Participation in editorial review of other scientific journals: Canadian Journal of environmental education, ICOFOM Study Series, ,Vertigo*. **2- Scientific Activity** My research work has mainly focused on the study of the evolution of discourses concerning the relationships between Men, Nature/Societies in the particular field of museum institutions and exhibitions. These were analyzed from several angles: the analysis of the evolution of epistemological presuppositions, the purposes and values of the presentations of dead and living collections (within zoological parks and protected areas), education to the environment and finally education to the territories. Following my integration in 2012 within the Mixed Research Unit (UMR 208 Local Heritage, MNHN/IRD), the new research areas on which I worked showed that if the museum imposed and sometimes still imposes a standardized and uniform culture, based on representations of Human Nature Societies relationships coming from the most powerful countries, this cultural institution has evolved considerably, particularly in Africa and South America. For around thirty years, it has contributed to fueling a new public space, heterogeneous and democratic, for promoting and/or questioning and debating territorial identities, relationships with the environment, and world cultures. Our most recent work has notably contributed to demonstrating that, in the countries of the South, all forms of expression, even the most popular, use it to reflect an economic, social and/or cultural territorial reality. These “Others” who were previously at best subjects of the museum (former ethnography museum) become its main actors and, totally aware of the communication issues, they stage their own interpretations of the world, of the nature of culture. It seems to us that this valorization of their culture by the presentation of their natural and cultural heritage should not be interpreted too quickly as a withdrawal of identity, but much more as a re-rooting of these societies to be able to better open up to the world.
**Principales fonctions occupées** • Professeur de muséologie (Sciences de l’information et de la communication), MNHN, de1996 à 2020 • Directeur adjoint de l’UMR 208 Patrimoines locaux MNHN/IRD, de janvier 2012 à juillet 2016 • Directeur du Service de l’éducation et de la médiation culturelle, MNHN, 1994-2000 • Maître de conférences au Muséum National d’Histoire Naturelle, 1992-1996 • Professeur, Université de Montréal, 1989/1993 • Création et responsable du service pédagogique du Laboratoire d’éthologie et conservation des espèces animales (MNHN) : (Ménagerie du jardin des plantes, parc zoologique de Paris, Parc zoologique de Clères -Normandie-, Domaine luzarche d’Azay-le -ferron -Indre-), 1981-1989. • Intégration, de mars 1977 à 1981, au sein du service pédagogique du Jardin des plantes (MNHN) créé en septembre 1976 **Recherche** • Directeur scientifique du programme européen RISE, H2020 (excellence scientifique) : Géoparcs, patrimoine, éducation et développement durable, une méthodologie innovante pour les pays du Sud. Étude de cas au Maroc (Montagnes de l'Atlas, Marrakech), 2015/2018 • Coordinateur de l'axe : « Caractérisation des supports et freins à l'EDD pour l'usage scolaire des musées » dans le projet ANR 08 -BLAN0135-04.2008/2012 «EDD : soutiens et freins ». • Membre du Conseil Scientifique du Laboratoire Mixte International du Patrimoine de l'Eau (LMI PATEO, 2012/2015) • Chercheur régulier au Centre de Recherche pour l'Education et la Formation en Environnement et Eco-citoyenneté. UQAM, Montréal, Québec, Canada • Membre du Comité Scientifique du Réseau International Francophone de Recherche en Environnement Pédagogique depuis 2011. **Enseignement** • Directeur du programme de master en muséologie, MNHN, 2000 à 2014 **Responsabilités éditoriales** • Co-rédacteur en chef de l'International Journal of Geoheritage ands Parks, Université normale de Pékin, Chine (2017-2020) • Membre du comité de direction de la revue Éducation Relative à l'Environnement : Regards - Recherches - Réflexions, Université du Québec, Montréal, depuis janvier 2013 • Co-rédacteur en chef de la revue Recherches en Didactiques des Sciences et des Technologies (RDST, INRP) 2010-2012 • Co-rédacteur en chef de la revue Aster (INRP) 2006-2009 • Participation à la révision éditoriale d'autres revues scientifiques : Canadian Journal of environmental education, ICOFOM Study Series, Journal of Continuing Higher Education, Vertigo. **Activités de recherche** Mes travaux de recherche ont principalement porté sur l’étude de l’évolution des discours concernant les rapports Hommes/Natures /Sociétés dans le champ particulier des institutions muséales et des expositions. Ceux-ci ont été analysés sous trois angles : 1- l’analyse de l’évolution des présupposés épistémologiques, des finalités et des valeurs des présentations des collections mortes et vivantes (notamment au sein de la Grande Galerie de l'Evolution, des parcs zoologique, et des aires protégées), 2- les divers courants de l'éducation à l’environnement, 3- les divers courants de l’éducation aux territoires. Suite à mon intégration en 2012 au sein de de l’Unité Mixte de Recherche (UMR 208 Patrimoines locaux, MNHN/IRD), les nouveaux terrains de recherche sur lesquels j’ai travaillé ont montré que si les institutions muséales ont imposé et imposent encore parfois une culture standardisée et uniformisée, basée sur des représentations des rapports Hommes/Natures/Sociétés provenant des pays les plus puissants, ces institution ont considérablement évolué, notamment en Afrique et en Amérique du Sud.
Depuis une trentaine d’années, elles contribuent en effet à alimenter un nouvel espace public, hétérogène et démocratique, de valorisation et /ou de mise en questions et en débats des identités territoriales, des rapports à l’environnement, et des cultures du monde. Dans ce cadre, nos travaux les plus récents ont notamment contribué à démontrer que, dans les pays du Sud, toutes les formes d’expression, même les plus populaires, s’en emparent pour rendre compte d’une réalité territoriale économique, sociale et / ou culturelle.
Ces « Autres » qui étaient auparavant au mieux sujets du musée (anciens musée d’ethnographie) en deviennent les principaux acteurs et, totalement conscients des enjeux de communication, ils mettent en scène leurs propres interprétations du monde, de la nature et de la culture. Il nous semble que cette valorisation de leur culture par la mise en scène de leur patrimoine naturel et culturel ne doit pas être interprétée trop rapidement comme un repli identitaire, mais bien plus comme une ré-enracinement de ces sociétés pour pouvoir mieux s’ouvrir sur le monde.