Séverin Duc

**C****ursus général** Depuis 2010, je suis titulaire du concours de l’agrégation d’histoire. Doctorant contractuel puis ATER à l’Université Paris Sorbonne durant les années de mon doctorat, j’ai pu conduire mes recherches tout en enseignant entre 2011 et 2016. L’année suivante, au sein du LabEx Écrire une Histoire Nouvelle de l’Europe, j’ai été en charge du secrétariat scientifique de l’Axe de recherche *Humanisme européen (XVIe-XXe siècles)*. Depuis 2017, je suis membre de l’École française de Rome. **Responsabilités pédagogiques, administratives et scientifiques** Tout au long de mes cinq années de doctorat en France, j’ai pu enseigner à l’université aux trois années de licence en travaux dirigés comme en cours magistraux. Depuis deux ans en Italie, dans le cadre du baccalauréat franco-italien, je donne des conférences à portée pédagogique et culturelle aux professeurs d’histoire. Depuis 2012, j’exerce régulièrement des responsabilités administratives. À Paris-Sorbonne, j’ai représenté les doctorants auprès des Collèges de l’Institut de recherche sur les civilisations de l’occident moderne (IRCOM) ainsi qu’à l’École doctorale II (Histoire moderne et contemporaine). À l’École française de Rome, j’ai été membre des comités de la Bibliothèque. A présent, je suis au comité éditorial des Presses de l’École. En collaboration, j’ai coordonné plusieurs événements scientifiques : un colloque international, trois journées d’études et trois atelier de travail. L’ensemble de ces activités m’ont permis de me familiariser avec la codirection de publications collectives et les outils de la diffusion en ligne de la recherche. **Parcours de chercheur** Dans le cadre de la première modernité, l’histoire des pouvoirs constitue le cœur de mes recherches transnationales, entre la péninsule italienne soumise à une guerre européenne puis à la Pax hispanica, le royaume de France se projetant outremont et l’empire Habsbourg unissant terres du sud et du nord de l’Europe. Après une thèse de doctorat sur les modalités de conquête, de gouvernement et de révolte dans la Lombardie des guerres d’Italie (1515-1530), mon projet de recherches à l’École française de Rome se situe, à la croisée de l’histoire du couple (Teodoro Trivulzio et Bona Bevilacqua), des familles (la casa trivulzia, la première des maisons au service des Français) et du pouvoir souverain (les monarchies des Valois, des Habsbourg et des Sforza). **Parutions, communications et expertises** Issu de ma thèse, mon livre sur *La Guerre de Milan (1515-1530)* est paru en septembre 2019. Cette publication suit celle des actes du colloque co-dirigé avec David Chaunu sur le thème de la domination comme expérience européenne et américaine, et précède un dossier sur la notion de « jour d’après » dans les sociétés d’Ancien régime, à paraître prochainement dans les *Mélanges de l’École française de Rome (Italie et Méditerranée)*, co-dirigé avec David Chaunu et Antoine Sénéchal. Plus largement, mes travaux croisent les thématiques suivantes : la souveraineté (guerre et sacré, servitude volontaire, expansion territoriale, etc.) ; les imaginaires de la domination (pastoralité et prédation, « dedans » et « dehors » etc.) ; le lien entre consensus et contrainte (médiations, négociations, révoltes, répressions, etc.) ; les intermédiaires nobiliaires entre le pouvoir souverain et les sujets (hommes-femmes, couples, familles/maisons et seigneuries).