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Sébastien Moreau

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Présentation

**![abeille sauvage](https://www.univ-tours.fr/medias/photo/14328718034_1551182883635-png?ID_FICHE=17432) Abeilles sauvages (2018 -->)** Les abeilles sauvages sont des pollinisateurs importants des pantes sauvages et cultivées. Mon travail consiste à déterminer à l'espèce des spécimens capturés à l'occasion de différents programmes de recherche, dont le projet régional POLLEN. Ce projet vise à étudier la structuration des communautés d'abeilles sauvages selon un gradient d'urbanisation dans 3 villes de la région Centre Val de Loire (Blois, Orléans, Tours). Pour l'identification des spécimens, j'utilise des méthodes de taxonomie classiques basées sur les caractères morphologiques (clés de détermination) ainsi que des méthodes de séquençage de codes-barres ADN afin de résoudre les cas ambigus. **![](https://www.univ-tours.fr/medias/photo/compostou-vue_1551183064146-png?ID_FICHE=17432) Compostage (2017 -->)** En 2025, la Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte prévoit que chaque français ait à sa disposition une solution pur le tri à la source de ses biodéchets. Le compostage partagé de proximité (bas d'immeuble, établissements,...) en est une. Avec 3 membres de l'association Zéro Déchet Touraine, j'ai inventé un nouveau modèle de composteur partagé, le Compostou, fonctionnant à froid et sur couche mince. En tant que chercheur, je prolonge cet engagement associatif par un travail de recherche appliquée visant à optimiser le fonctionnement du Compostou et à expérimenter de nouvelles méthodes de compostage. J'étudie notamment les communautés d'invertébrés présentes dans les composteurs et la façon dont elles participent à la décomposition des biodéchets. **![](https://www.univ-tours.fr/medias/photo/1024px-poppies-field-in-flanders_1551183188817-jpg?ID_FICHE=17432) Ecologie fonctionnelle (2011 -->)** En collaboration avec le CETU Innophyt et d'autres chercheurs de l'IRBI, je participe à des projets de recherche visant à mieux connaître les communautés d'insectes prédateurs et parasitoïdes de certains milieux d'intérêt agricole: bords de routes et bords de champs, milieux viticoles, prairies. J'ai ainsi contribué à deux projets régionaux (RBA et IRMA) et je suis actuellement impliqué dans un troisième projet, CAMPOVIGNE, consacré aux ennemis naturels de certains insectes ravageurs de la vigne. Par ailleurs j'ai participé à un projet régional, SOPHY, portant sur l'acceptabilité sociale des changements de pratiques agricoles. J'ai participé en tant qu'expert scientifique au Comité régional pour la mise en place de la Trame Verte et Bleue en Région Centre Val de Loire (2012-2013). **Interactions moléculaires insectes hôtes/insectes parasitoïdes (1997-2018)** Les Hyménoptères parasitoïdes sont des organismes qui se développent aux dépens d’un hôte, dont ils provoquent obligatoirement la mort au terme de leur croissance. L’issue de la relation physiologique entre un parasitoïde et son hôte dépend de leurs capacités respectives à mettre en œuvre des stratégies de virulence ou de résistance contre l’organisme adverse. Les stratégies de virulence des guêpes parasitoïdes sont déterminées génétiquement et soumises à de fortes pressions de sélection. Elles tendent à optimiser la survie de l’œuf parasite face à des contraintes physiologiques qui sont principalement imposées par le développement et le système immunitaire de l’hôte. De nombreux travaux ont rendu compte des effets physiologiques des principaux facteurs de virulence des Hyménoptères parasitoïdes (polydnavirus, particules de type viral, venins, sécrétions ovariennes ou salivaires, tératocytes...) et composition protéique de ces facteurs (ou dont ils permettent l'expression dans le cas des polydnavirus) est de mieux en mieux connu. Toutefois, peu d’auteurs se sont attachés à comprendre l'évolution fonctionnelle de ces protéines de virulence. Ceci constitue l'un de mes principaux axes de recherche. Mon approche générale consiste à utiliser des outils de biologie moléculaire, de bioinformatique, de biochimie et de microscopie pour caractériser les principales fonctions et l'évolution des facteurs de virulence des guêpes parasitoïdes (polydnavirus et venins). Le modèle biologique sur lequel j'ai travaillé à Tours est *Cotesia congregata* (co-encadrement de stages de M2 et d'une thèse 2011-2014), Hyménoptère braconide qui se développe en endoparasitoïde larvaire grégaire du sphinx du tabac, *Manduca sexta.* J'ai également travaillé directement, ou par le biais de collaborations sur d'autres espèces parasitoïdes: *Asobara tabida* et *Asobara citri* (travaux de thèse 1997-2002, co-encadrement de thèse 2007-2010), *Chelonus inanitus* (encadrement d'un travail post-doctoral en 2009-2010) et *Leptopilina boulardi* (co-encadrement d'une thésard en fin de préparation de thèse). Dernièrement, j'ai participé au séquençage et à l'annotation des gènes venimeux des guêpes galligènes *Biorhiza pallida* et *Diplolepis rosae*, qui se développent en parasites de plantes.