Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Lyon et agrégé de Lettres modernes, je suis ATER en langue et littérature françaises à l’Université d’Aix-Marseille. J’y termine ma thèse, dirigée par Marie-Ève Thérenty (Montpellier III, Rirra21) et Pierre Schoentjes (Gand), qui porte sur le rire, l’humour et l’ironie dans le récit de la Première Guerre mondiale. En m’étant globalement focalisé sur les rapports entre histoire, presse et littérature dans le cadre du premier XXe siècle, je me suis intéressé de près au roman de 14 (Céline, Barbusse, Dorgelès, Cocteau, Giono, etc.), aux journaux de tranchées ou à la langue populaire (stylistique de l’oral, écrits de soldats peu-lettrés, etc.), mais aussi aux liens entre littérature et politique (Sand, Huysmans, naturalisme de guerre, etc.), à la pragmatique de l’insulte, à diverses questions relevant des études médiatiques, ou encore à la question du plagiat et de l’imposture dans la fiction et la recherche. Récemment, enfin, j’ai eu le plaisir de codiriger quelques publications sur la Grande Guerre dans le cadre de son centenaire : Comment écrire la Grande Guerre ? Poétiques francophones et anglophones (Peter Lang, 2017), « Writing 1914-1918. National responses to the Great War » (STTCL, 2017) et Les Stigmates du feu. Identités et altérités dans les représentations artistiques de la Grande Guerre (à paraître aux Presses universitaires de Rennes en début d’année prochaine).