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Mickaël Jury

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Présentation

A un niveau général, mes recherches visent à comprendre comment les rapports dominant/dominé sont maintenus au sein de nos systèmes sociaux. L'hypothèse générale est que le fonctionnement de ces systèmes va impacter le fonctionnement des individus (tant celui des "usagers" que celui des "agents" de ces systèmes) dans le but de maintenir le *statu quo*. Concernant les "usagers", une partie de mes recherches s'intéressent notamment à la manière dont ceux-ci régulent leur motivation en fonction du contexte dans lequel ils se trouvent et de leur position sociale dans celui-ci. L'hypothèse principale est que les individus occupant une position de dominant adoptent des stratégies motivationnelles adaptées pour maintenir leur position alors que ceux occupant une position de dominé adoptent, quant à eux, des stratégies motivationnelles inadaptées pour améliorer leur position. En outre, concernant les "agents" de ces systèmes, mes recherches visent à comprendre la manière dont ceux-ci peuvent se comporter vis-à-vis des "usagers" dans des situations qui agissent comme une menace pour le *statu quo*. L'hypothèse est que les individus agissent dans le but de protéger le *statu quo*lorsque celui-ci est menacé en adoptant des cognitions et des comportements permettant de réduire/éliminer cette menace. Ces recherches sont menées principalement dans le système éducatif où les rapports dominant/dominé sont particulièrement présents (par ex., en fonction du statut socio-économique, du sexe ou de la situation de handicap) et où le contexte joue un rôle déterminant (voir la fonction de sélection du système éducatif ou la politique d'inclusion). Ces travaux sont (ou ont été) réalisés en collaboration avec : Cristina Aelenei (MCF, Université Paris Descartes), Célénie Brasselet (MCF, INSPE Lille Nord de France), Alisée Bruno (Docteure, Université Clermont Auvergne), Fabrizio Butera (PU, Université de Lausanne, Suisse), Chen Chen (Assistant Professor, Nanjing Normal University, Chine), Céline Darnon (PU, Université Clermont Auvergne), Caroline Desombre (PU, INSPE Lille Nord de France), Benoit Dompnier (MER, Université de Lausanne), Andrew J. Elliot (PU, University of Rochester, USA), Gabriel Mugny (PU, Université de Genève, Suisse), Odile Rohmer (PU, Université de Strasbourg), Anne-Laure Perrin (Doctorante, Université de Lille), Alain Quiamzade, (MER, Université de Genève, Suisse), Natacha Serour (Doctorante, Université Clermont Auvergne), Annique Smeding (PU, Université de Savoie Mont-Blanc), Nicolas Sommet (Chercheur junior, Université de Lausanne, Suisse), Marie-Christine Toczek (PU, Université Clermont Auvergne). \_\_\_\_ Broadly speaking, my research seeks to understand how the dominant/dominated relationships are maintained in our social systems. The general hypothesis proposes that the very functioning of these systems will impact individuals' functioning (from both "users" and "agents" of these systems) in a way that should help maintain the status quo. Regarding the "users", a part of my research deals with the way they regulate their motivation according to both the context in which they evolve and the social position they occupy within this one. The main hypothesis is that dominant individuals endorse efficient motivational strategies to maintain their position while dominated individuals endorse inefficient motivational strategies to improve their social position. Regarding the "agents", my research tries to identify the way these individuals behave toward the "users" in a situation in which the status quo is threatened. The hypothesis assumes that individuals act to protect the status quo through cognitions and behaviors allowing to reduce the threat. The studies are mainly conducted in the educational system where the dominant/dominated relationships are particularly salient (e.g., according to socioeconomic status, sex, disability) and where the context plays an important role (see the selection function of the educational system or the inclusion policy). My work is (or was) conducted in collaboration with: Cristina Aelenei (Université Paris Descartes), Célénie Brasselet (INSPE Lille Nord de France), Alisée Bruno (Université Clermont Auvergne), Fabrizio Butera (Université de Lausanne, Suisse), Chen Chen (Nanjing Normal University, Chine), Céline Darnon (Université Clermont Auvergne), Caroline Desombre (INSP Lille Nord de France), Benoit Dompnier (Université de Lausanne, Suisse) Andrew J. Elliot (University of Rochester, USA), Gabriel Mugny (Université de Genève, Suisse), Anne-Laure Perrin (Université de Lille), Odile Rohmer (Université de Strasbourg), Alain Quiamzade, (Université de Genève, Suisse), Natacha Serour (Université Clermont Auvergne), Annique Smeding (Université Savoie Mont-Blanc), Nicolas Sommet (Université de Lausanne, Suisse), Marie-Christine Toczek (Université Clermont Auvergne).

Publications

kamilla-khamzina
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Mieux comprendre les attitudes à l’égard de l’éducation inclusive : rôle du type de handicap de l’élève, du statut de l’enseignant et de la familiarité

Anne-Laure Perrin , Natacha Serour , Caroline Desombre , Odile Rohmer , Kamilla Khamzina
L’inclusion scolaire : perspectives psychosociales, Editions de l'Université de Bruxelles, pp.27-50, 2022
Chapitre d'ouvrage hal-03767918v1
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La réussite des élèves à besoins éducatifs particuliers à l’épreuve de la sélection et du backlash

Mickaël Jury , Kamilla Khamzina , Cristina Aelenei , Arnaud Stanczak , Julie Pironom
Odile Rohmer; Mickaël Jury; Maria Popa-Roch. L’inclusion scolaire. Perspectives psychosociales, Éditions de l'Université de Bruxelles, pp.159-181, 2022, Psychologies et société, 978-2-8004-1790-5
Chapitre d'ouvrage hal-03723966v1