J’ai débuté mes activités de recherche au sein de l’IREM (Institut de recherche sur l’enseignement des mathématiques) d’Aix-Marseille avant de rejoindre le centre de recherche sur l’enseignement et l’histoire des sciences et des techniques d’Orléans (CREHSTO). Je suis depuis les années 2000 membre du laboratoire ADEF (apprentissage, didactique, évaluation, formation), qui fut une unité mixte de recherche et qui est maintenant équipe d’accueil (EA 4671).
Je travaille, dans l’équipe DECAP de ce laboratoire, au développement de l’axe sur la théorie anthropologique du didactique et je contribue par là principalement à l’étude des rapports aux objets d’enseignement et à la définition des besoins en savoir dans la société.
Mon travail de recherche a évolué au fil des années, à la fois pour suivre le développement de la théorie anthropologique et pour assurer une certaine cohérence entre mes terrains de recherche et mes enseignements de façon à ce que les uns irriguent les autres. C’est ainsi que le travail mettant au premier plan la théorie de la transposition didactique qui a caractérisé mes premières années en recherche, notamment dans l’institution des chercheurs en économie, a peu à peu laissé la place à des travaux mettant sur le devant de la scène l’écologie des praxéologies mathématiques, algorithmique et didactiques, dans les institutions scolaires ou encore chez les didacticiens. Ces travaux sont cependant à situer dans le cadre de la théorie de la transposition didactique, dont ils permettent de caractériser certains aspects.