Michael F. Davie

Après avoir obtenu en 1975 un Doctorat de 3ème cycle en géographie physique au Centre de Géographie Appliquée à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg (directeur : R. Raynal), j’ai été recruté pour deux ans par le Ministère de l’Éducation Nationale de la République Algérienne en tant que Maître Assistant à l’Institut des Sciences de la Terre de l’Université de Constantine. Dans cette institution, j’ai encadré des travaux de Maîtrise et participé à des programmes de recherches en géographie physique. À la fin du contrat (1977), j’ai été recruté par l’Université Saint-Joseph des PP. Jésuites, à Beyrouth (Liban) en tant que chargé d’enseignement ; en novembre 1978, mon statut a été modifié, et j’ai été nommé Professeur titulaire à temps partiel, puis, en janvier 1979, Professeur titulaire. J’y ai assumé les fonctions de Chef de Département des sections de Géographie, d’Histoire et d’Archéologie ; j’étais responsable de la définition des contenus des cours, du recrutement du personnel académique ainsi de la coordination pédagogique et culturelle. J’ai fondé un Atelier de Cartographie et une station météorologique universitaire ; j’ai également fondé, dirigé et organisé l’ensemble des publications de la Faculté, dont les *Annales de Géographie de l’USJ*, les *Annales d’Histoire et d’Archéologie de l’USJ*, tous deux des revues à comité de lecture. Parallèlement, j’ai organisé le contenu et l’enseignement de l’informatique à la Faculté, coordonné l’enseignement de la langue anglaise et classé et organisé la cartothèque de la Bibliothèque Orientale, dont le fonds est unique au Proche-Orient. La situation de guerre prévalant au Liban durant les années 1977-1990 m’ont contraint à une réorientation thématique. Dans un premier temps, mes recherches portaient sur des analyses géopolitiques sur le Liban et le Proche-Orient et, dans un second temps, vers la géographie urbaine historique, avec une forte approche cartographique. Cette entrée m’a tout naturellement mené vers des analyses sur la reconstruction de Beyrouth, et plus largement, vers la question de la centralité urbaine, des identités urbaines, du patrimoine et de la thématique des processus de la mondialisation et leurs effets sur les villes du Machrek et du Maghreb. Entre le 1er octobre 1990 et septembre 1992, j’ai occupé un poste de Maître de Conférences Associé à l’Université François-Rabelais de Tours. En septembre 1993, j’ai été nommé Maître de Conférences au Département de Géographie de cette Université. J’ai obtenu le diplôme d’Habilitation à diriger des recherches (HDR) en janvier 1993 et été nommé Professeur des universités à l’Université François-Rabelais de Tours en septembre 1994. J’ai été membre du Centre d’Études et de Recherches sur l’Urbanisation dans le Monde Arabe UMR 6592 du CNRS entre 1991 et le 31 décembre 2003. Mes recherches portaient sur le Liban et sur les villes du Levant (dont celles de la Palestine) ; parallèlement à mes propres recherches sur les effets de la réorganisation spatiale du Machrek durant les cinquante dernières années, je me suis investi dans l’étude de la question du patrimoine architectural et urbain dans cette région, organisant des colloques, participant à des conférences internationales, encadrant des recherches de doctorants et assurant la direction scientifique d’ouvrages portant sur cette thématique. En 2004, j’ai demandé mon rattachement à l’UMR CNRS 8185 « Espaces, Nature et Culture », Université Paris IV Sorbonne – Paris 8 de 2004 à 2018, institution dans laquelle j'ai encadré des thèses et effectué mes recherches .

Après avoir obtenu en 1975 un Doctorat de 3ème cycle en géographie physique au Centre de Géographie Appliquée à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg (directeur : R. Raynal), j’ai été recruté pour deux ans par le Ministère de l’Éducation Nationale de la République Algérienne en tant que Maître Assistant à l’Institut des Sciences de la Terre de l’Université de Constantine. Dans cette institution, j’ai encadré des travaux de Maîtrise et participé à des programmes de recherches en géographie physique. À la fin du contrat (1977), j’ai été recruté par l’Université Saint-Joseph des PP. Jésuites, à Beyrouth (Liban) en tant que chargé d’enseignement ; en novembre 1978, mon statut a été modifié, et j’ai été nommé Professeur titulaire à temps partiel, puis, en janvier 1979, Professeur titulaire. J’y ai assumé les fonctions de Chef de Département des sections de Géographie, d’Histoire et d’Archéologie ; j’étais responsable de la définition des contenus des cours, du recrutement du personnel académique ainsi de la coordination pédagogique et culturelle. J’ai fondé un Atelier de Cartographie et une station météorologique universitaire ; j’ai également fondé, dirigé et organisé l’ensemble des publications de la Faculté, dont les *Annales de Géographie de l’USJ*, les *Annales d’Histoire et d’Archéologie de l’USJ*, tous deux des revues à comité de lecture. Parallèlement, j’ai organisé le contenu et l’enseignement de l’informatique à la Faculté, coordonné l’enseignement de la langue anglaise et classé et organisé la cartothèque de la Bibliothèque Orientale, dont le fonds est unique au Proche-Orient. La situation de guerre prévalant au Liban durant les années 1977-1990 m’ont contraint à une réorientation thématique. Dans un premier temps, mes recherches portaient sur des analyses géopolitiques sur le Liban et le Proche-Orient et, dans un second temps, vers la géographie urbaine historique, avec une forte approche cartographique. Cette entrée m’a tout naturellement mené vers des analyses sur la reconstruction de Beyrouth, et plus largement, vers la question de la centralité urbaine, des identités urbaines, du patrimoine et de la thématique des processus de la mondialisation et leurs effets sur les villes du Machrek et du Maghreb. Entre le 1er octobre 1990 et septembre 1992, j’ai occupé un poste de Maître de Conférences Associé à l’Université François-Rabelais de Tours. En septembre 1993, j’ai été nommé Maître de Conférences au Département de Géographie de cette Université. J’ai obtenu le diplôme d’Habilitation à diriger des recherches (HDR) en janvier 1993 et été nommé Professeur des universités à l’Université François-Rabelais de Tours en septembre 1994. J’ai été membre du Centre d’Études et de Recherches sur l’Urbanisation dans le Monde Arabe (« Urbama ») — UMR 6592 du CNRS entre 1991 et le 31 décembre 2003. Mes recherches portaient sur le Liban et sur les villes du Levant (dont celles de la Palestine) ; parallèlement à mes propres recherches sur les effets de la réorganisation spatiale du Machrek durant les cinquante dernières années, je me suis investi dans l’étude de la question du patrimoine architectural et urbain dans cette région, organisant des colloques, participant à des conférences internationales, encadrant des recherches de doctorants et assurant la direction scientifique d’ouvrages portant sur cette thématique. L’UMR 6592 « Urbama » ayant été dissoute au 31 décembre 2003, j’ai demandé mon rattachement à l’UMR CNRS 8185 « Espaces, Nature et Culture », Université Paris IV Sorbonne – Paris 8 depuis 2004. ; c’est dans ce laboratoire que j’encadre désormais les doctorants et j’effectue mes recherches sur les identités spatiales et religieuses du Proche-Orient.