Marie Salaün est professeure à l’Université de Paris (section CNU 20 : Anthropologie biologique, ethnologie, préhistoire) et membre de l’URMIS.
Elle est vice-doyenne de la Faculté Sociétés et Humanités de l’Université de Paris.
Elle enseigne au département des Sciences de l’éducation, où elle a la responsabilité du Master Coopération internationale en éducation et formation.
Elle co-anime deux séminaires à l’EHESS Paris : Histoire du fait colonial et impérial, Formation à la recherche dans l’aire océanienne.
Ses ancrages disciplinaires sont l’anthropologie sociale et culturelle, l’anthropologie de l’Océanie, l’anthropologie politique, l’anthropologie de l’éducation et l’histoire coloniale. Ses recherches portent sur la compréhension du rapport à l’Etat dans les contextes post-coloniaux du Pacifique insulaire. Confrontant revendications autochtones et réponses institutionnelles dans une perspective historique, ses travaux interrogent le mot d’ordre de « décolonisation » et la notion de « legs colonial » et ses déclinaisons locales en Nouvelle-Calédonie, à Hawaï et en Polynésie française, initialement en matière scolaire et plus récemment dans le champ de la justice pénale.
Elle est membre du comité de rédaction des Cahiers de la recherche sur l’éducation et les savoirs et co-dirige la collection Les Cahiers du Pacifique Sud Contemporain chez L’Harmattan.
Contact
Mots-clefs
Anthropologie de l’éducation, anthropologie politique, histoire de l’éducation, colonisation, décolonisation, Ecole, Océanie, Pacifique insulaire, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Hawaï
Programmes de recherche
2021-2024. 'Hauts fonctionnaires des Outre-mer ' ? Migrations, Legs colonial et carrières administratives dans la France post-coloniale. Programme Jeunes chercheurs, jeunes chercheuses de l’Agence nationale de la recherche porté par Stéphanie Guyon.
2018-2022. Les régimes nationaux de l’autochtonie. Situations autochtones et question nationale dans les Amériques et en Océanie. CAPES COFECUB (France - IRIS EHESS/Brésil – Université de Rio de Janeiro). Enseignant-chercheur de l’équipe française.
2018-2020. Responsable de l’enquête en Polynésie française d’une recherche-action portant sur « La pertinence d’une prise en charge spécifique en Outre-mer pour les populations autochtones. Nouvelle-Calédonie/Polynésie française ». Ministère de la Justice, Direction de l’administration pénitentiaire.
2014-2018. Responsable de l’axe « Ecole » du programme Jeunes chercheurs, jeunes chercheuses de l’Agence nationale de la recherche Legs colonial et outre-mer autochtones : Kanak de Nouvelle-Calédonie, Amérindiens de Guyane et Ma'ohi de Polynésie face à deux institutions de la République française (justice, école) porté par Benoit Trépied.
2013-2018. Mouvements autochtones et redéfinitions contemporaines de la souveraineté : comparaisons intercontinentales (Océanie et Amérique latine), Subvention Savoir du Conseil de Recherches en Sciences Humaines du Canada (collaboratrice).
2013-2014. Le tahitien entre l’école et la famille : représentations et pratiques contemporaines des enfants en Polynésie française, Ministère de la Culture, Délégation générale à la langue française et aux langues de France, Observatoire des pratiques linguistiques.
2011-2013. Responsable de l’axe sociolinguistique du programme du Fonds d’Expérimentations pour la Jeunesse du Ministère de l’intérieur, des collectivités territoriales et de l’Outre-mer L'enseignement renforcé du reo mā'ohi au cycle 3 comme prévention et lutte contre l'illettrisme en Polynésie française.
2008-2011. Responsable de l’axe sociolinguistique en Polynésie française du programme « blanc » de l’Agence nationale de la recherche Evaluation des programmes d’enseignement des langues d’origine en contexte diglossique à l’école primaire en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et en Guyane.
2007-2010. Porteuse du programme « Jeunes chercheurs, jeunes chercheuses » de l’Agence Nationale de la Recherche Les peuples du Pacifique insulaire et l’État : autochtonie, identité, ethnicité, citoyenneté.
2009-2014. Activité minière et gouvernance locale en Nouvelle-Calédonie, Groupe d’intérêt public « Le nickel et son environnement », Université de la Nouvelle-Calédonie et IRD Nouméa (membre).