Marie Guingot

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Dans un premier temps, des études de gestion (ESC Lille, aujourd'hui SKEMA) m'ont conduite à travailler dans le monde de l'entreprise privée avant d'éprouver mes compétences dans un centre public de recherche océanographique en Mauritanie ([IMROP](https://www.imrop.mr/)), où j'ai mis en place des procédures de suivi des missions de recherche et soutenu la logistique des missions de terrain. Cette expérience m'a convaincue de me former à l'économie des activités maritimes (master IUEM/Agrocampus Rennes). J'ai ensuite œuvré durant trois ans en tant qu'ingénieure d'étude sur deux projets de recherche liés aux aires marines protégées au sein du laboratoire AMURE : \- [BECO](https://www.umr-amure.fr/wp-content/uploads/2018/06/journee_amure_100613_boncoeur_alban.pdf) : évaluation et suivi des effets économiques de la fréquentation des sites littoraux et insulaires protégés \- [BUFFER ](https://www.gis-hommer.org/fr/fichiers/BUFFER_2015.pdf): analyse de la contribution des aires marines protégées au maintien des activités de pêche J'ai alors été amenée à travailler avec des géographes du laboratoire LETG, avec qui nous avons conjointement réfléchi à un sujet de recherche doctoral, aboutissant en 2019 à la soutenance d'une thèse de géographie sur la desserte insulaire et les adaptations des entreprises du Ponant, dans le cadre du projet [ID-Îles](https://www.id-iles.fr/). En outre, cette immersion dans le monde académique m'a permis d'enseigner l'économie à l'université durant une dizaine d'années, sous différents statuts (vacations, monitorat, ATER, LRU). J'aime particulièrement la recherche-action et j'apprécie grandement coordonner aujourd'hui le [GIS HomMer](https://www.gis-hommer.org/fr), à l'interface entre gestionnaires d'aires marines protégées et chercheurs en sciences humaines et sociales d'autre part. Dans ce cadre, je suis également amenée à participer aux travaux de recherche du [projet HOMME](https://www.gis-hommer.org/fr/Projet%20HOMME).