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Jean-Paul Pique

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Présentation

**Pour plus de détails voir ma page web:** *[ my web page](http://www-liphy.ujf-grenoble.fr/jean-paul-pique)* Je suis ancien élève de l’ENS de Cachan (1972-1976). J’ai obtenu l’agrégation de physique en 1976. J’ai effectué presque toute ma carrière de chercheur au **LIPhy** (ex LSP), une partie de ma thèse d’état au **LASIM** (Lyon) et une année au **MIT** (Cambridge, Etats-Unis). Le LIPhy, laboratoire à vocation interdisciplinaire, m’a permis à trois reprises des changements de sujets variés: je suis passé successivement de la physique du solide, à la physique moléculaire puis à l’optique, cette dernière est restée un fil conducteur. J’ai effectué une thèse de 3ème cycle sur les **transitions de phase structurelles par optique non-linéaire** (étude du paramètre d’ordre par génération de second harmonique et effet électro-optique). J’ai ensuite été intégré au CNRS en section «Atomes et molécules, optique et lasers, plasmas chauds » (1978). J’ai effectué une thèse d’état en physique moléculaire (en partie au LASIM à Lyon). J’ai étudié dans ma thèse les **interactions hyperfines des molécules diatomiques** par spectroscopie sub-doppler et mis en évidence pour la première fois la brisure de symétrie « gerade-ungerade » par les interactions hyperfines. L’étude de phénomènes nouveaux dans les molécules diatomiquesavec nos techniques expérimentales s’avérant limitée, je me suis ensuite intéressé à un thème initié par Maurice Lombardi, la **dynamique et la statistique d’états vibrationnels très excités**. Lors de deux séjours dans le groupe de R.W. Field au MIT (un an en 1985-1986 et deux mois en 1988), j’ai étudié la correspondance entre **chaos classique et chaos quantique** dans les spectres SEP des molécules polyatomiques, mis pour la première fois en évidence dans les spectres de la molécule C2H2 par statistique par transformée de Fourrier. J’ai ensuite monté des expériences et continué ces études au laboratoire sur la molécule CS2. C’est en 1996, à la suite du développement au laboratoire du laser CuHBr et d’une visite d’astronomes du CRAL et de l’IPAG, que j’ai débuté une collaboration dans le cadre de projets d’**étoile laser** : d’abord polychromatique (ELPOA/OHP/CRAL) puis monochromatique (CLOE/CFHT). J’ai proposé et mis au point en 2002 un **laser à décalage de fréquence intra-cavité** (FSF pour « Frequency Shifted Feedback », ou « modeless ») pour optimiser et augmenter la magnitude de l’étoile sodium. Depuis l’arrêt de ce programme (2011) je me consacre aux **applications potentielles des lasers FSF**. Je viens de déposer un **brevet d’un laser bi-fréquence** optiquement asservi sur des doublets PR de la molécule d’iode, ce laser pouvant fonctionner sous deux modes (bi-raies fines ou dual FSF).
**Pour plus de détails voir ma page web:** *[ my web page](http://www-liphy.ujf-grenoble.fr/jean-paul-pique)* Je suis ancien élève de l’ENS de Cachan (1972-1976). J’ai obtenu l’agrégation de physique en 1976. J’ai effectué presque toute ma carrière de chercheur au **LIPhy** (ex LSP), une partie de ma thèse d’état au **LASIM** (Lyon) et une année au **MIT** (Cambridge, Etats-Unis). Le LIPhy, laboratoire à vocation interdisciplinaire, m’a permis à trois reprises des changements de sujets variés: je suis passé successivement de la physique du solide, à la physique moléculaire puis à l’optique, cette dernière est restée un fil conducteur. J’ai effectué une thèse de 3ème cycle sur les **transitions de phase structurelles par optique non-linéaire** (étude du paramètre d’ordre par génération de second harmonique et effet électro-optique). J’ai ensuite été intégré au CNRS en section «Atomes et molécules, optique et lasers, plasmas chauds » (1978). J’ai effectué une thèse d’état en physique moléculaire (en partie au LASIM à Lyon). J’ai étudié dans ma thèse les **interactions hyperfines des molécules diatomiques** par spectroscopie sub-doppler et mis en évidence pour la première fois la brisure de symétrie « gerade-ungerade » par les interactions hyperfines. L’étude de phénomènes nouveaux dans les molécules diatomiquesavec nos techniques expérimentales s’avérant limitée, je me suis ensuite intéressé à un thème initié par Maurice Lombardi, la **dynamique et la statistique d’états vibrationnels très excités**. Lors de deux séjours dans le groupe de R.W. Field au MIT (un an en 1985-1986 et deux mois en 1988), j’ai étudié la correspondance entre **chaos classique et chaos quantique** dans les spectres SEP des molécules polyatomiques, mis pour la première fois en évidence dans les spectres de la molécule C2H2 par statistique par transformée de Fourrier. J’ai ensuite monté des expériences et continué ces études au laboratoire sur la molécule CS2. C’est en 1996, à la suite du développement au laboratoire du laser CuHBr et d’une visite d’astronomes du CRAL et de l’IPAG, que j’ai débuté une collaboration dans le cadre de projets d’**étoile laser** : d’abord polychromatique (ELPOA/OHP/CRAL) puis monochromatique (CLOE/CFHT). J’ai proposé et mis au point en 2002 un **laser à décalage de fréquence intra-cavité** (FSF pour « Frequency Shifted Feedback », ou « modeless ») pour optimiser et augmenter la magnitude de l’étoile sodium. Depuis l’arrêt de ce programme (2011) je me consacre aux **applications potentielles des lasers FSF**. Je viens de déposer un **brevet d’un laser bi-fréquence** optiquement asservi sur des doublets PR de la molécule d’iode, ce laser pouvant fonctionner sous deux modes (bi-raies fines ou dual FSF).

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"Refractometry"