Accéder directement au contenu

Didier Busca

0
Documents
Identifiants chercheurs

Présentation

En 2002, j'obtiens un doctorat de sociologie à l'Université de Toulosue Le Mirail. Mon travail de recherche, dans le champ de l’action publique, porte plus précisément sur les dynamiques de mises en œuvre négociées des politiques publiques environnementales réglementaires et incitatives dans le domaine agricole, leurs capacités à transformer le cadre même de leur élaboration et à engager dans l’action les agriculteurs destinataires. Ce travail est récompensé en 2003 par le prix spécial de thèse du Groupe de Recherche sur l’Administration Locale en Europe (GRALE) de l’Université de Paris I - Panthéon Sorbonne. Il sera valorisé par un ouvrage (Busca, 2010), alimenté par de nouvelles recherches, et préfacé par Laurent Mermet. Qualifié en 2003 par le CNU aux fonctions de maitre de conférences en sociologie (19ème section) et en sciences politiques (4ème section), je suis recruté sur un poste de sociologie générale en 2004 au département de sociologie de l’UT2J. Dès ma première année de recrutement et jusqu’en 2007, j’assure la direction de l’Institut Universitaire Professionnalisé de Sociologie Appliquée (IUPSA) et des trois années de diplômes qui y sont rattachées (L3 de sociologie appliquée, M1 et M2 « Évaluation et métiers de la concertation (EMC) ». De 2007 à 2012, j’assure la responsabilité de la licence de sociologie appliquée, du master 1 et 2 « Métiers de l’évaluation et de la concertation (MEC) », puis entre 2012 et 2019 du master 1 et 2 « Politique environnementale et pratiques sociales (PEPS) ». Depuis mon recrutement, j'occupe en prallèle plusieurs mandats électifs au sein du conseil de département de sociologie (pendant 7 ans), des commissions de spécialistes et du CSQ de la 19ème section (pendant 13 ans), du Conseil du Service Commun d'Action Sociale et Culturelle de l’établissement (pendant 4 ans) et du CERTOP UMR5044 du CNRS (coresponsabilité pendant 8 ans de l’équipe « politique environnementale et pratiques sociales » et membre élu de ses conseils, scientifique et de laboratoire,.... Au niveau de la Licence de sociologie de l'UT2J, j’assure depuis 2004 la coresponsabilité d’enseignements en méthodologies quantitatives en licence (en contrôle continu et pour les étudiant·es du service d’enseignement à distance). Je participe à la restructuration de l’offre de formation en méthodologies quantitatives : usage de logiciels dédiés et progression entre le L2 et le L3 de l’apprentissage des outils statistiques d’analyse. Ce travail sera valorisé par un ouvrage pédagogique sur *L’analyse factorielle simple en Sociologie*, préfacé par Olivier Martin (Busca et Toutain, 2009). Je m’implique également dans l’offre de formation de sociologie politique dont j’assume la coresponsabilité entre 2004 et 2017 avec Christelle Manifet (en contrôle continu et pour des étudiant·es du service d’enseignement à distance). En matière de recherche, je pilote ou participe à des contrats au titre du CERTOP et/ou de la MSHS-T (appels à projets ANR, du ministère de l’écologie, du ministère des affaires étrangères, contrats de recherches de gré à gré avec Santé publique France, l’Institut français de la vigne et du vin, l’agence de l’eau Adour-Garonne, etc. Je codirige (50% avec Denis Salles, DR INRAE) la thèse de doctorat de Marion Vidal (allocataire-monitrice, Région Midi-Pyrénées, soutenue en 2015) impliquée dans le programme de recherche « Concertation, décision, environnement 2 » du ministère de l’écologie dont j’assure la responsabilité. Je porte actuellement un programme de recherche, financé par Santé publique France, sur les « Pratiques et les perceptions du RIsque sur la vallée audoise de l’ORbiel (PRIOR) », ancien territoire minier aurifère marqué par une contamination des milieux par l’arsenic et des suspicions d’impacts sur la santé humaine (2020-2022). Dans le cadre du programme PRIOR, j’assure (50%) le co-encadrement de Lila Chauveau (contrat doctoral unique de l’école doctorale Allph@, Certop, 2020-…) avec Marie-Gabrielle Suraud (50%). J’assure en parallèle la direction de plus de 60 mémoires de fin d’études en master entre 2004 et 2022, certain.es poursuivent en thèse. J’organise ou co-organise divers évènements notamment (13) journées d’études ou colloques (le prochain, en juin 2021 à Toulouse sur les « Transitions écologiques » avec C. Dumat, en tant que membre du conseil scientifique du colloque et responsable de la session Santé environnementale). En tant qu’élu (depuis 2012) et coresponsable (2016-2021) du CR23 de sociologie de l’environnement de l’AISLF, je développe des partenariats avec des universités québécoises, notamment l’Université de Québec à Rimouski (UQAR). Ces partenariats permettent de développer divers échanges scientifiques autour du gouvernement des ressources naturelles en France et au Québec (notamment, 3 journées d’études en France, un colloque au Québec organisé avec Nathalie Lewis, Pr. sociologie, UQAR). Ces échanges sont facilités par divers programmes de recherche auxquels je participe ou dont j’assure la responsabilité (ANR-13-SENV-0001-02, « L'effort environnemental comme inégalité : justice et iniquité au nom de l'environnement » ; Labex SMS, ANR-11-IDEX-0002-02, « Gouverner les ressources naturelles sur la base d’inégalités justes ? » ; Consulat de France au Québec, CFQCU, « Inégalités sociales et environnementales autour des ressources naturelles »). Ces recherches feront l’objet de diverses publications, dont la codirection récente avec Nathalie Lewis d’un ouvrage collectif intitulé « Penser le gouvernement des ressources naturelles » (2019) aux Éditions Hermann (France) et aux PUL (Québec). Dans mes travaux, au travers de l’analyse de l’action publique dans le domaine environnemental, j’interroge plus largement les négociations autour de l’environnement et ce qu’elles donnent à voir de la transformation des relations de pouvoir entre acteurs publics et corps intermédiaires. Je m’intéresse par incidence à la question des risques, aux effets d’inertie de l’action institutionnelle dans le domaine de la protection des ressources naturelles, à la catégorisation sanitaire des publics exposés à la contamination de leur environnement de vie, et à leurs "capacités à faire face" aux risques qu'ils qualifient et auxquels ils sont soumis (modification des pratiques les plus *routinisées,* critiques et mobilisations sociales).