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Camille Couvry

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Présentation

#### Situation actuelle =================== **Maîtresse de conférences sociologue en STAPS et au Centre Max Weber (UMR 5283) à l'université Jean Monnet de Saint-Etienne** Thèmes de recherches ==================== Après avoir commencé la recherche académique en travaillant sur le corps et les pratiques esthétiques articulées à la position sociale, le genre et à l’âge que j’ai notamment étudiés, via ma thèse, dans le contexte des concours de beauté en France, mes recherches se sont diversifiées et étendues à de nouveaux objets tels que les pratiques sportives, les pratiques culturelles, le handicap ainsi que la santé. Outre l’analyse des pratiques, mes cadres d’analyse se sont ouverts avec un intérêt actuel marqué pour l’étude des trajectoires corporelles, sportives, esthétiques, alimentaires notamment en lien avec des préoccupations de santé et de bien-être. Participation à des recherches collectives ============================================ Depuis mars 2022 : « **Étude des pratiques alimentaires et des modes de vie des pratiquant·es de fitness (18-25 ans)** » (volet sociologique et anthropologique coordonné par Patrice Cohen) au sein du DYSOLAB (université de Rouen Normandie) dans le cadre du programme de recherche ALIMFIT (ALIMentation et FITness : étude sur l’interaction entre nouvelles pratiques alimentaires, communication digitale, marketing et comportements à risques) financée par la Région Normandie dans le cadre des projets Tremplin 2020. Ce projet est conduit en collaboration et en dialogue avec le projet ANR (2022-2025) ALIMNUM (ALIMentation et NUMérique : Évaluation du facteur numérique comme déterminant des pratiques alimentaires pouvant devenir à risques chez les étudiants) regroupant le même consortium de recherche autour du Nimec Le Havre (Dir. Pascale Ezan). Le projet s’intéresse à la détermination de nouvelles pratiques alimentaires chez les étudiants (18-25 ans) comme enjeu de santé majeur (Galmiche et al., 2019). L’alimentation et les questions associées de nutrition et de pratique physique et sportive sont au centre des préoccupations des pouvoirs publics dans leur lutte contre la survenue de pathologies chroniques de type obésité et diabète, troubles du comportement alimentaire (TCA) liées à des comportements défaillants voire déviants, ainsi que le soulignent les recommandations du Programme National Nutrition Santé (PNNS) ou la Stratégie nationale de santé (2018-2022). S’appuyant sur la population étudiante, l’objectif est d’étudier les impacts des pratiques numériques des étudiants sur leurs pratiques alimentaires, tout en interrogeant leur rôle comme facteur de risque de pathologies nutritionnelles ou psychologiques. La démarche du projet ALIMFIT conduite par des chercheur.ses du dysolab consiste à caractériser les offres de pratiques de fitness et d’interroger les trajectoires sportives, alimentaires, corporelles et numériques (utilisation des réseaux sociaux) des étudiant.es pratiquant cette activité. L’étude vise à explorer les pratiques de fitness en regard de l’adhésion (ou non) des pratiquant·es à un mode de vie sain et des représentations corporelles associées (minceur, performance, beauté, santé, alimentation, etc.). Cette étude permettra de mettre en perspective la compréhension de l’adhésion réelle des jeunes aux communautés « healthy style » et « fitgirls », et d’évaluer leurs liens avec les modèles de « fitinspiration » et de « thinspiration », ou d’interroger la place et le rôle d’éventuels désordres alimentaires (orthorexie, anorexie, etc.). Depuis septembre 2020 : **Responsable scientifique du projet "L’apport de la socio-esthétique dans les démarches d’inclusion de jeunes en situation de handicap – une recherche appliquée auprès de jeunes présentant des troubles du développement, des troubles du comportement et des troubles spécifiques du langage et des apprentissages"** conduit à à l’Institut Départemental de l’Enfance, de la Famille, du Handicap pour l’Insertion (IDEFHI) - Camille Couvry (responsable scientifique, Laboratoire Dysolab, Université de Rouen Normandie) et Ludovic Jamet (coordinateur technique, IDEFHI). En lien avec les orientations nationales visant à favoriser l’inclusion (scolaire, préprofessionnelle et plus largement sociale) de jeunes en situations de handicap (troubles des apprentissages, troubles du développement, troubles du comportement), le projet vise à réaliser une recherche appliquée au sein de plusieurs établissements médico-sociaux sur les effets des pratiques de socio-esthétiques pour un panel de jeunes accueillis en termes d’estime de soi, de bien-être et plus largement de dynamique d’inclusion. J'ai conduit l’ensemble de l’étude en collaboration avec Ludovic Jamet (coordinateur technique, chargé de mission « responsable qualité IDEFHI »), Nathalie Boulet (chargée de mission pour la promotion à la santé, IDEFHI) pour la mise en œuvre d’outils opérationnels à l’issue de l’étude et Yannick Le Hénaff (maître de conférences à l’Université de Rouen Normandie, membre du Dysolab) en appui à la réalisation de l’enquête et à la valorisation scientifique. Depuis 2019 (projet non financé) : intitulé initial du projet : « Choisir, moduler, optimiser son apparence esthétique : les usages sociaux de la beauté connectée ». Le volet de l’étude le plus développé « **Pratiques et trajectoires esthétiques d’étudiantes lors de la pandémie de la covid-19** » auquel est associée Marion Braizaz prend pour entrée les pratiques esthétiques d’étudiantes durant le confinement du printemps 2020 et leur prolongement post-confinement articulées aux pratiques numériques en les contextualisant dans des logiques de trajectoires et en tenant compte de leurs articulations avec les pratiques sportives et alimentaires. Novembre 2018 – décembre 2019 : « **Étude des pratiques culturelles des 16-29 ans habitant la métropole** » de Rouen Normandie financée par la Métropole Rouen Normandie. (Dir. Magali Sizorn et Pascal Roland). Enquête quantitative et qualitative. Recueil, traitement et analyse de données (Modalisa et Alceste), rédaction de rapports, coordination de l'équipe de recherche et des chargés d'enquête, organisation des temps de restitution. L'étude vise à bénéficier d'une vision globale de l'offre culturelle sur le territoire métropolitaine et de la fréquentation des manifestations et lieux culturels par les jeunes (16-29 ans) ; mesurer, décrire, analyser et comprendre les pratiques,leurs réalités, leviers et freins ; connaître les effets des dispositifs d'éducation artistique et culturelle dédiés aux jeunes ; savoir comment l'offre culturelle est perçue. Le projet doit pemrettre aux élus, techniciens des collectivités, acteurs culturels et associatifs de bénéficier d'une vision partagée afin de travailler ensemble. Septembre-Novembre 2018 « **La construction d'un rapport propre à l'alcool chez les sportifs dans deux pratiques. Mise en place d'une recherche interventionnelle** » (Dir. Yannick Le Hénaff). Enquête quantitative et qualitative. Prospection pour les volets scientifique et interventionnel, recueil de données (questionnaires en face-à-face et par voie numérique, entretiens sociologiques, observations), participation aux pré-analyses, communication. L'originalité de ce projet réside dans l'articulation des recherches sociologiques aux actions de prévention de l'ANPAA, dans la perspective d'une recherche interventionnelle mêlant chercheurs et professionnels de terrain, autour de deux pratiques, le rugby et l’escalade. Le projet doit apporter une réponse au rôle des pratiques sportives dans la création ou le renforcement d’états de vulnérabilité par rapport aux consommations d'alcool, avec 3 objectifs principaux : identifier les moments et les contextes de vulnérabilité dans les trajectoires des sportifs ; éclairer les rapports de genre et de domination au croisement de la consommation d'alcool et de la pratique sportive ; mettre en place une démarche d'action préventive et de sensibilisation, duplicable aux différents espaces sportifs mais adapté aux publics (sportifs, encadrants ou dirigeants). L'un des enjeux centraux de ce projet est d'accéder à une population large par le biais d'une pratique volontairement exercée et véhiculant une image positive, et en particulier chez les plus jeunes qui, par le sport, multiplient les activités hors du domicile, ce qui serait propice aux actes déviants 2017-2018 « **Le travail des universitaires sous tension** » : (Dir. Sophie Devineau, directrice du laboratoire Dysolab). Participation à l’élaboration de la méthodologie, passation d’entretiens, valorisation. Projet dirigé par Sophie Devineau (Dysolab). L’étude porte sur les conditions de travail des enseignant.e.s-chercheur.se.s avec une focale sur la jeune génération entrée dans le métier au tournant des années 2000. La problématique croise la sociologie du genre et du travail afin d’éclairer l’articulation des temps de vie (Méda, 2001) des enseignant.e.s-chercheur.se.s et son impact négatif sur le temps consacré à la recherche. L’enquête interroge les manières dont le travail enseignant est concrètement mis en œuvre (avec quels moyens et sur quelles temporalités) et dans quelle mesure les conditions d’exercice peuvent affecter le sens du métier dans une profession intellectuelle aux prises avec le travail en miettes décrit par Georges Friedmann (1956). L’enquête inclue également l’angle de la santé. Prix ==== **Lauréate 2019 du prix de thèse de la [Chaire Beauté(s)](https://psl.eu/recherche/grands-projets-de-recherche/chaire-beautes-psl-loreal)** Paris Sciences et Lettres (PSL)-L’Oréal. 1er prix. Intitulé de la thèse : « Beauté, classe sociale et empowerment (« empotentiation »). Les jeunes femmes de classes populaires dans les élections de Miss en Normandie ». Conférence inaugurale avec remise des prix (et présentation de mon travail) au [Collège de France](https://www.youtube.com/watch?v=un5BnoRPJtQ&list=PLYnh6UuzuHLvtoI24AGvd_9ZN9qZe4KWD&index=8). https://www.youtube.com/watch?v=un5BnoRPJtQ Implications dans l'actualité de la recherche ============================================= Depuis 2019 : **membre de la chaire Beauté·s PSL-L’Oréal**. https://psl.eu/chaire-beautes-psl-loreal. 2017-2019 : **Co-organisatrice du séminaire de recherche international et itinérant « Corps et beauté »** avec Marion Braizaz (Cerlis, IRS) et Eva Carpigo (Lincs) (programmation 2018-2019). <https://corpsbeaute.hypotheses.org/> (ISSN 2650-0388). Soutien des universités de Paris Descartes, Strasbourg, Genève et Rouen Normandie et de la Cosmetic Valley. 12 séances réalisées, rayonnement en France, dans le monde francophone et à l’international. L’objectif est de ce séminaire est de visibiliser les recherches actuelles s’intéressant aux pratiques esthétiques comme objet d’étude en particulier dans le monde francophone et de faire dialoguer d’un côté les chercheur·ses français et internationaux travaillant sur ces questions dans une perspective compréhensive et privilégiant une approche empirique, de l’autre les professionnel·les et acteurs de terrain, spécialistes de ces questions en vue, dans les deux cas, de créer les projets de plus grande envergure. Publications ============ Une sélection de publications/communications est déjà saisie dans HAL (en cours). Pour l'ensemble des productions se référer au [CV complet](https://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/3841/files/2019/03/CV-_CCouvry_mars2019.pdf)

Publications

"alice-sohier"

Représentations et pratiques culturelles des jeunes : le cas des habitants de la Métropole Rouen Normandie

Alice Sohier , Camille Couvry , Philippe Jeanne , Magali Sizorn
19èmes Journées Normandes de Recherche sur la consommation, Nov 2020, Caen, France
Communication dans un congrès hal-03148884v1